Faits saillants du Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2009
Apnée du sommeil est un trouble respiratoire lié au sommeil. Le mot apnée signifie « pas de respiration », et apnée du sommeil fait référence aux pauses respiratoires qui surviennent pendant le sommeil. En moyenne, ces pauses durent de 10 à 30 secondes, le temps que le cerveau réagisse pour surmonter le problème. À chaque épisode d’apnée, les niveaux d’oxygène dans le sang sont réduits (hypoxie) et le sommeil est perturbé car le dormeur doit se réveiller brièvement pour reprendre sa respiration. Cependant, le dormeur ne se réveille généralement pas complètement et n’a généralement aucun souvenir de son réveil. Ce cycle se produit à plusieurs reprises tout au long de la nuit, interférant avec le rythme de sommeil normal dont on a besoin pour se sentir reposé et rafraîchi le matin.
Les troubles du sommeil et les réductions répétées des niveaux d'oxygène dans le sang entraînent une somnolence diurne excessive, une qualité de vie réduite et une altération des fonctions cognitives telles qu'une perte de mémoire et une mauvaise concentration. De plus, la somnolence, qui est le principal symptôme de l’apnée du sommeil, augmente le risque de collisions automobiles et de blessures liées au travail. L'apnée du sommeil est associée à des problèmes de santé graves, notamment : l'hypertension, les cardiopathies ischémiques, les battements cardiaques irréguliers, l'insuffisance cardiaque, les maladies cérébrovasculaires, la dépression et le diabète de type 2. Note de bas de page 1 à 6
- Environ 858 900 (3 %) adultes canadiens Les personnes de 18 ans et plus ont déclaré avoir été informées par un professionnel de la santé qu'elles avaient apnée du sommeil.
- En plus de ceux qui ont déclaré avoir reçu un diagnostic d'apnée du sommeil, plus de 1 adulte sur 4 (26 %) ont signalé des symptômes et des facteurs de risque associés à un risque élevé de souffrir ou de développer une apnée obstructive du sommeil.
Cat. : HP35-19/1-2010F-PDF
ISBN : 978-1-100-17359-7
- Les personnes souffrant d'apnée du sommeil avaient d'autres conditions chroniques.
- De nombreux Canadiens étaient diagnostiqué avec apnée du sommeil sans le bénéfice des tests de laboratoire du sommeil .
En plus des personnes ayant déclaré avoir reçu un diagnostic d'apnée du sommeil, plus d'un adulte sur quatre a signalé des symptômes et des facteurs de risque associés à un risque élevé de souffrir ou de développer une apnée obstructive du sommeil Note de bas de page a , la forme d'apnée du sommeil la plus courante.
- Plus d'un adulte canadien sur quatre (26 %) courait un risque élevé de souffrir d'apnée obstructive du sommeil en raison de la présence d'au moins trois des sept facteurs de risque/symptômes de l'apnée obstructive du sommeil : ronfler suffisamment fort pour être entendu à travers des portes fermées; se sentir souvent fatigué, fatigué ou somnolent pendant la journée ; avoir été observé arrêter de respirer pendant son sommeil ; avoir reçu un diagnostic d'hypertension artérielle ; avoir un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35 kg/m Note de bas de page 2 ; être âgé de plus de 50 ans ; et être un homme. Note de bas de page 7
- 73 % des adultes présentant un risque élevé d’apnée obstructive du sommeil étaient des hommes et 76 % étaient âgés de plus de 50 ans.
- 12 % des adultes présentant un risque élevé d'apnée obstructive du sommeil étaient obèses et avaient un IMC supérieur à 35 kg/m Note de bas de page 2 , d'après leur taille et leur poids autodéclarés. Maintenir un poids santé peut réduire le risque de développer l’apnée du sommeil.
Les personnes souffrant d’apnée du sommeil souffraient d’autres maladies chroniques.
- Comparativement à la population adulte générale, les adultes canadiens ayant déclaré avoir reçu un diagnostic d’apnée du sommeil étaient :
- 2,5 fois plus susceptibles de déclarer souffrir de diabète ;
- 1,8 fois plus susceptibles de signaler une hypertension ;
- 2,2 fois plus susceptibles de déclarer une maladie cardiaque ; et,
- 2,2 fois plus susceptibles de signaler un trouble de l'humeur tel que la dépression, le trouble bipolaire, la manie ou la dysthymie.
De nombreux Canadiens ont reçu un diagnostic d'apnée du sommeil sans bénéficier des tests de laboratoire du sommeil.
- Pour recevoir un diagnostic d'apnée du sommeil, les lignes directrices publiées par la Société canadienne de thoracologie recommandent qu'une personne subisse un test de polysomnographie dans un laboratoire du sommeil. Note de bas de page 1 Cependant, des appareils portables de surveillance à domicile sont également parfois utilisés pour tester l’apnée du sommeil.
- 23 % des adultes canadiens qui ont déclaré avoir été informés par un professionnel de la santé qu'ils souffraient d'apnée du sommeil ont également déclaré qu'ils n'avaient jamais été orientés vers un laboratoire du sommeil pour des tests de nuit, tandis que 77 % ont déclaré avoir été référés pour des tests de nuit.
- Alors que de nombreuses personnes souffrant d'apnée du sommeil recevaient un traitement, la plupart étaient encore en surpoids ou obèses , un facteur clé de l'apnée obstructive du sommeil.
Même si de nombreuses personnes souffrant d'apnée du sommeil recevaient un traitement, la plupart étaient toujours en surpoids ou obèses, un facteur clé de l'apnée obstructive du sommeil.
- La pression positive continue des voies respiratoires (CPAP), qui fournit de l'air sous pression à travers un masque pour éviter l'effondrement des voies respiratoires supérieures, est la principale option de traitement pour les patients souffrant d'apnée du sommeil.
- D'autres options de traitement pour l'apnée du sommeil comprennent des traitements comportementaux tels que la perte de poids, l'évitement de l'alcool et des sédatifs, ainsi que des appareils bucco-dentaires pour réaligner la cavité buccale. Note de bas de page 1
- 71 % des adultes canadiens qui ont déclaré avoir été informés par un professionnel de la santé qu'ils souffraient d'apnée du sommeil ont également déclaré s'être vu prescrire un traitement pour cette maladie.
- 89 % des adultes souffrant d’apnée du sommeil étaient en surpoids ou obèses, sur la base de leur taille et de leur poids autodéclarés.